Parcourir les sentiers de Chagnon - La Cave du Curé

Description

Dépêchez-vous, la balade va commencer sans vous.Et franchement ce serait dommage. Le sentier est plutôt agréable et accessible et on s’instruit autant qu’on marche. Un esprit sain dans un corps sain (mens sana in corpore sano).

Motivés on l’est- Sac à dos -Ok-gourde -ok-Boussole –OK.
Dico de latin-Ok.
Et non, il n’y a pas d’intrus dans ma liste, parce qu’aujourd’hui c’est Martine en balade chez les Romains. Enfin presque. Du coup on part équipé au cas où une indication nous paraitrait obscure sur ses sentiers (les cours de latin et les rosas , rosae sont un peu loin là pour tout avouer).
Objectif : découvrir Chagnon, petit village pittoresque et irréductible (non c’est pas le village d’ Astérix) chargé d’ eau, d’histoire, de fruits et d’anecdotes croustillantes. De quoi nous occuper tout au long du parcours.
Au programme de la balade un pont Romain (le pont de la Durèze) ou encore des vestiges de l’Aqueduc qui approvisionnait Lyon en eau (vous voyez que les verts sont fair -play ,ils partagent même avec les gones). Petite halte obligatoire à la cave du curé, long tunnel de 80 m creusé dans la roche (à l’époque les romains ont préfère creuser que contourner pour leur sacrosainte élixir). La légende raconte qu’il aurait servi de refuge à un prêtre durant la révolution.
Ce qui est sûr c’est que ces chers romains y tenaient à leur aqueduc et à cette précieuse eau (décidément ils étaient plus malins que nous) si on en croit les stèles retrouvées ici et là.
En dehors du voyage dans le temps, les sentiers de Chagnon c’est des pommes, des poires, des cerises. Des fruits qui ont la côte par de là la vallée et que les gens s’arrachent sur les marchés de producteurs.
Vous verrez aussi des pierres à clous, souvenir perçant des ouvriers descendant dans la vallée l’hiver pour transformer l’acier en clous (histoire de ne pas regarder l’herbe pousser).