Traboulations - au fil des sols du Crêt de roch. - Amicale Laïque du Crêt de Roch

Description

Traboulations propose une démarche collective de réactivation des sols urbains et de leurs imaginaires. Ce parcours propose
d'explorer cette remise en récit à l'intersection du design, de l'éducation populaire et des sciences.

Activée une fois par mois pendant la durée de la Biennale, une marche urbaine collective permet de relier les différentes
propositions des participant·e·s :
• Formes extensives et ritualisées de remédiation des sols avec la Ferme des Renouées.
• Auto-construction low-tech et libre de droit avec l'Atelier d'Autoprojettation Populaire
• Approches participatives du design urbain avec le collectif Cosmorama
• Biotechnologies populaires avec le workshop Faire Pousser des Objets.
• Jardins partagés de la Petite Campagne, de la Libellule et Bifurcation de l’Amicale Laïque du Crêt de Roch.
La « traboule », emblématique des rues de la colline du Crêt-de-Roch, est un chemin de traverse qui permet de relier une rue à une
autre. Les « Traboulations » tentent ainsi d'incarner l'idée d'un itinéraire alternatif et localisé. Le parcours propose de relier une
démarche collective de (ré)activation des friches urbaines et de leurs imaginaires. Il permet d'explorer cette mise en récit à
l'intersection du design, de l'éducation populaire et des sciences.
Les activations qui en découle engagent les sols comme des entités actives d’une transformation urbaine. Il est question de leur
préservation au travers d’une sobriété foncière, dont se réclament les usages alternatifs des friches urbaines que nous proposons.
Nous abordons aussi l’amélioration de leurs fonctions écologiques, leur dépollution voir la création de nouveaux substrats par le
biais des techniques de compostage. Nous misons enfin sur un enrôlement des citoyens, qu’ils soient habitants, créateurs,
scientifiques ou acteurs du projet urbain dans les pratiques collectives que nous activons. Ce faisant, il s’agit comme nous le
propose Alain Damasio d’«expérimenter ce monde dans lequel on aurait envie de vivre, en essayant de construire une autonomie
ouverte ».